Le phare de Hoek van Holland.


Le phare de Hoek van Holland a été allumé le 14 février 1894. Lors de la première phase d'agrandissement du port de Rotterdam, il faisait partie de l'alignement d'entrée du port.
Une page est consacrée aux détails de ce phare.

Mais, suite à la dernière phase d'agrandissement du port, le phare est remplacé. Il est éteint en 1973. Le feu antérieur est déplacé mais lui, il reste en place. Il est déclaré monument historique en 1982.

Le phare a été transformé en musée du balisage des côtes.


Le musée du balisage.


Le musée est réparti sur les 6 étages du phare. Chaque étage couvre un aspect spécifique des feux et du travail des gardiens. Des panneaux d'information donnent, à chaque niveau, des explications sur le balisage et son histoire aux Pays Bas.

Dés la porte d'entrée franchie, on trouve un aperçu de l'évolution de l'éclairage des côtes. On passe de la lampe à huile aux lampes à Led sans oublier la lampe à décharge électrique. Une vitrine rassemble une collection unique de lampes ayant servi au phare de Brandaris.
Ce qui se remarque le plus, c'est l'optique de Fresnel du premier ordre venant du phare postérieur d'Ijmuiden. Elle date de 1878, cette optique ayant été remplacée en 1909.


Eclairages à Leds.


Collection de lampes en provenance du phare de Brandaris.



Lampe devant l' optique de Fresnel d'Ijmuiden.

Le contenu du premier étage concerne la navigation côtière. Son rôle et sa gestion sont expliqués. On y voit quelques optiques, dont une optique de Fresnel venant du phare de Zandijk, et un échangeur de lampes.




Lampe au Xénon.


Changeur de lampes.


Le thème du second étage est l'aide à la navigation sur les voies navigables et les bateaux-feux. Différents modèles de feux de bouées sont disposés et un panneau explique l'utilité de ces bateaux.
C'est à cet étage que l'on peut voir les deux lits des gardiens. Ces lits sont en bois et ils sont clos. Chaque gardien se reposait quelques heures durant la période où son collègue était de service.

Ci-contre, un des deux lits.


Feux de différentes tailles.


Le troisième étage concerne l'histoire du port de Rotterdam et de son éclairage. Une page est consacrée à l'histoire du port de Rotterdam et de son balisage.

Le quatrième étage est consacré au travail des gardiens. Outre la maintenance du feu, ils avaient aussila mission de garde-côtes. Ils devaient communiquer sur les conditions météorologiques et ils devaient assister la société de sauvetage en cas d'intervention.


Optique.


Lampe à pétrole.


L'atelier des gardiens se trouve au cinquième étage. C'est un espace qui représente le lieu de travail avec des outils. Un panneau explique les différents travaux que devaient exécuter les gardiens.
La paroi du phare est en fonte ce qui rendrait l'intérieur très froid en hivers et très chaud en été. La présence du poêle en fonte le prouve.


Fanaux.


Le sixième étage est très petit. Une collection de photos montre les différentes optiques utilisées pour l'alignement d'entrée dans le port du temps où ce phare était utilisé.


La récompense de la visite est certainement l'arrivée dans la lanterne. L'optique originale date de 1893. C'est la plus belle pièce du musée.
Lors de l'extinction du phare en 1974, l'optique a été déplacée et utilisée sur le phare de Maasvlakte. Ce dernier est éteint à son tour en 2008.

En 2010, le Rijkswaterstaat accepte de remettre l'optique à sa place d'origine. La lampe fonctionnait à l'huile et elle a été remontée complètement.

De la lanterne, la vue sur le port et les nouvelles voies navigables est exceptionnelle.


Informations sur le musée.

Félicitations à Monsieur René Vas qui a sauvé ce phare de la destruction et en a fait un musée.
Ce musée possède un site.
Il est ouvert de mai à septembre, chaque premier samedi et dimanche du mois de 13H00 à 16h00 (également sur rendez vous). L'entrée est gratuite.