Baleines (Les ) (1)

Pays : France Région : Charente-Maritime
Phare désactivé.


Caractéristiques générales (*):
Situation : Saint-Clément-des-Baleines.
Latitude / Longitude : 46º14’41'' N - 001º33’42'' W
Monument classé : classé le 22/06/1904.
Gardienné : non.
Visitable : oui.
NGA / Admiralty : _-_/_-_
Construction (*):
Année de construction : 1681 à 1682.
Matériaux : pierres de taille.
Architecte : Augier.
Entrepreneur : -
Couleur : naturelle.
Hauteur : 29 m.
Forme : tour cylindrique accolée à une tourelle.
Nombre d'étages : 4
Nombre de marches : 112.
Habitation : oui.
Eclairage (*):
Optique : -
Lampe : huile, charbon.
Puissance : -
Code : -
Couleur : -
Visibilité : -
Hauteur de la lampe : 27.28 m.
Hauteur sur mer : 30.85 m.
Mise en service : 1682.
Electrification : -
Automatisation : -
Désactivé : oui, vers 1854.
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Un peu d'histoire.

Le premier phare des Baleines, dit " La vieille Tour " fut construit par Colbert. Celui-ci se base sur les projets de balisage prévu dans la région. L'extrémité de l'île de Ré a été choisie car cet endroit présente des écueils (Pertuis Breton et d'Antioche) où de nombreux navires se sont échoués. De plus, le balisage à cet endroit permet de guider les navires vers les ports de La Rochelle et de Rochefort.

L'adjudication des travaux a lieu le 1 septembre 1681 suivant les plans de l'Ingénieur Architecte Augier. Les travaux sont supervisés par Vauban. Le phare se compose d'une tour de 23 m de haut répartie en 4 niveaux. Le rez de chaussé était destiné au corps de garde et les étages supérieurs étaient réservés aux gardiens et aux combustibles. Le tout était accessible par un escalier extérieur à vis de 112 marches. Un bâtiment annexe permet le stockage du combustible. La lanterne était constituée de gros carreaux en verre maintenus par une armature métallique, le tout surmonté par une cheminée.
Les travaux sont terminés en 1682. Au départ, on y brûle 18 mèches en coton imbibées dans de l'huile de poisson. La portée était de 2 à 3 milles.

Les points faibles de ce phare sont vite constatés : en temps de pluie et de brouillard, la portée et la visibilité sont trop faibles. En effet, les vitres sont vite sales et l'armature métallique est trop large ce qui provoque des angles morts. C'est ainsi que Vauban demande de remplacer plus souvent les vitres, de changer de combustible et de peindre la tour en blanc. De plus, il y a confusion entre ce phare et celui de Chassiron.
En 1736, le nouveau combustible est le charbon. Et, en 1820 on installe une nouvelle lanterne avec réflecteur et feu tournant. Ces améliorations ne réduisent pas le nombre d'échouages.

En 1845, on envisage de placer une optique de Fresnel pour augmenter les performances. Mais la tour ne le permet pas. Elle est jugée trop basse et inadaptée. De plus, de nombreux naufrages ont lieu au NO de l'île sur des hauts fonds. La construction de deux phares s'impose. Le premier pour remplacer le phare actuel et le second, en mer et de moindre portée, pour signaler ces hauts fonds. Ce sera le phare des Baleineaux. Le projet consiste à la réalisation d'un premier phare de 1º ordre, d'une hauteur de 57,1 mètres et d'une portée de 24 milles, et d'un second de 3º ordre, d'une hauteur de 29,5 mètres et d'une portée de 11 milles


Visites

L'ancienne tour a été restaurée et l'école des gardiens a été transformée en musée. Visite très didactique sur les phares et le balisage.
Le phare est accessible toute l'année.
Pour les heures et tarifs : voir sur le site.