Pointe des Monts

Pays : Canada Région : Gaspesie
Phare désactivé.
***** Le phare de la Pointe des Monts ne fait pas partie de la Gaspésie mais de la Côte Nord .****


Caractéristiques générales (*):
Situation : Pointe des Monts dans la Baie-Trinité.
Latitude / Longitude : 49°19’32'' N - 67°22’00'' W
Monument classé : classé le 08/09/1965.
Gardienné : non.
Visitable : oui.
NGA / Admiralty : ../..
Construction (*):
Année de construction : 1830.
Matériaux : calcaire.
Architecte : John Lambly et James Chillas.
Entrepreneur : Charles Touchette.
Couleur : blanche avec 2 bandes rouges.
Hauteur : 27,5 m (?).
Forme : conique.
Nombre d'étages : 7.
Nombre de marches : -
Habitation : oui.
Eclairage (*):
Optique : -
Lampe : -
Puissance : -
Code : -
Couleur : -
Visibilité : -
Hauteur de la lampe : 27,5 m (?).
Hauteur sur mer : 29 m (?).
Mise en service : 20 septembre 1830.
Electrification : -
Automatisation : -
Désactivé : 1964.
(*) Les informations contenues dans ce tableau ne peuvent pas être utilisées pour la navigation. Lire l'avis en bas de la page d'accueil.
Un agrandissement de chaque photo est possible par un click de souris.

Un peu d'histoire.

La Pointe des Mont se trouve sur la rive Nord du fleuve Saint Laurent, à son embouchure. A cet endroit, la rive Sud est à 80 km.

Au début des années 1800 et après la construction du phare de l’île Verte, un second phare s’avère indispensable. Mais vu les couts élevés, il faut attendre juillet 1829 pour voir le début de la construction.
Le lieu choisi est un ilot rocheux, inaccessible à marée haute.

Plusieurs problèmes ont émaillé la construction.
D’abord des plaintes des locaux qui voyaient la construction dans leur zone de chasse. Puis une plainte sur la localisation du phare qui le rendait peu visible. Sans doute une erreur de position.
Ensuite, le garnit local était difficile à utiliser. Il a fallu faire venir du calcaire.
Et enfin, lorsque la lanterne a été livrée, la Maitre d’œuvre a constaté que la hauteur du phare n’était pas correcte.

La tour est conique et mesure 27,5 m de haut (?) pour un diamètre de 12 m. Les murs ont une épaisseur de 1,8 m à la base et 0,6 m à son sommet.
La tour compte 7 étages. Les logements s’y trouvent, pour le gardien, son adjoint et leurs familles.
Le rez de chaussée sert de cuisine, les 5 étages supérieures sont destinés au salon et aux chambres à coucher. Le dernier étage est réservé à la partie technique.

Le confort n’est pas assuré à cause de nombreuses infiltrations d’eau.
Une maison a été construite en 1911 - 1912. Elle a servi de logements.

L’endroit est aussi connu pour ses naufrages fréquents. Un dépôt de provisions est prévu pour les rescapés.
Ce lieu est remplacé en 1850 par une dépendance pouvant les héberger.

Le phare a été mis en service le 20 septembre 1830.
La lumière d’origine est fixe et alimentée à l’huile d’Argand.
En 1914, une nouvelle lanterne est placée. Elle abrite un appareil catoptrique dont la rotation est assurée par un mécanisme d’horlogerie actionné par un poids.
Dès 1883, un système de signalisation (drapeaux) et un télégraphe est installé. Un système de radio sans fil prend place en 1928.

En décembre 1964, le phare est désactivé.
Il est remplacé par une tour squelettique placée à 1 km du phare. Celui-ci est automatisé en 1985.

Le phare devait être détruit mais le dernier gardien s’est battu pour le maintenir.
Le site est devenu un élément majeur de l’interprétation du patrimoine maritime du Québec. Il est classé en 1995.


Visites

Le phare est accessible. On l’atteint en empruntant, à pied, un pont en bois.

Une exposition disposée sur les 7 étages raconte le patrimoine de la région au travers de la vie des gardiens, du mobilier et des outils. Cette visite se fait à l’aide d’un audio guide.

La maison des gardiens sont aménagés en 4 chambres.

Les informations sur les horaires de visite et les conditions de logement se trouvent sur le site du phare .